Drapé-composition

Le faux drapé est un classique de la peinture en décors et, plus largement, les tableaux de toutes époques figurent des tissus variés qui font notre admiration (velours moelleux, dentelles légères, soies lumineuses, voiles pudiques ou impudiques qui habillent ou dénudent personnages, salles de théâtre, pièces à vivre...).

Pour notre part, nous nous lançons dans ce difficile exercice avec un rideau que notre fantaisie situera où bon lui semble. Nous avions le choix de la couleur, j'ai décidé d'un vert (qui fait un peu vert Babar malgré moi...).

Nous avions également la liberté d'orner notre tissu d'un motif. Je voulais fabriquer mon pochoir, non pas l'acheter tout fait, en conséquence je suis allée fouiller les livres de la BNF (via Gallica), et après moultes hésitations, ai jeté mon dévolu sur un motif d'étoffe japonaise : le paulownia.

Et voilà notre tissu fabriqué, accroché sur un mur et dans une pièce bientôt meublée. 

 La composition commence à prendre forme avec les ombres principales des plis, un parquet, une plinthe, un guéridon. C'est le chantier !

Comme il reste de grands progrès pour le drapé, il n'est pas montrable en l'état. Je m'entraîne régulièrement au dessin de drapé pour mieux comprendre les mouvements du tissu. Je saute ici l'étape du rendu final.

Dans cette composition en revanche le parquet, le meuble et le pissenlit apportent quelque charme.